Au fait, au cas où vous ne le sauriez pas, et si ça vous intéresse de voir les photos au format réel, (histoire de bien vous mettre l'eau à la bouche -gnark gnark gnark-) il suffit de cliquer dessus et elles s'ouvrent en grand...
Mercredi 9 et Jeudi 10
Après m'être fendue d'un délicieux p'tit-déj' qui a ravi les estomacs amerloques (oeufs brouillés avec bacon et pain grillé), nous avons profité un peu de la parfaite température pour nous rafraîchir avant de lever l'ancre, direction Tobacco Range.
Après quelques heures de navigation sans grand intérêt (très peu de vent...) nous apercevons dans le lointain ce qui ne peut être qu'une touffe de palmiers. Tâche verte semblant flotter au dessus de l' étendue turquoise, ça ne nous sert pourtant qu'à nous donner du coeur à l'ouvrage et non pas à nous guider, puisque nous devons être très prudent lors de l'approche...Avec le peu de profondeur, ça va se jouer serré à moins d'1 mètre prés...Il faut avouer que ce sont des moments un peu angoissants, nous sommes inquiets autant à l'idée d'amocher les corails que la coque...Veri et JR se situent à la proue et scrutent la mer, se fiant aux différentes couleurs pour guider Lisa qui est sur le qui-vive au gouvernail...Pendant ce temps, moi, je suis le reporter officiel et je mitraille...
Jusqu'à ce que JR suggère que je vienne m'occuper d'attraper la bouée qui va nous servir à ancrer, ce que j'ai fait brillament grâce à mes gogos-gadgetos-bras...
Nous voici amarrés à quelques encablures d'une des plus jolies petites îles que j'aie jamais vues...Tobacco Cay, grande comme peut-être deux terrains de foot, criblée de palmiers et posée à l'orée de la barrière de corail. Le paradis, quoi...
Nous descendons à terre, avec dans l'idée de se faire une petite bouffe sympa sur la terre ferme mais le village semble désert et il n'y a pas vraiment de restaurant...juste un gourbi qui ne propose pour menu que du poulet frit et des frites (le cholesterol monte en flèche rien que de le dire...), mais ça nous semble bien quand-même.
C'est là que nous faisons connaissance de Denis et Natacha, un couple de néerlandais accompagnés de deux adorables jumelles toute blondes et dorées comme du pain d'épice. Ils voyagent tous les 4 à bord du "Frodo". Ça fait 4 ans qu'ils sillonent les mers. Les gamines ont 2 ans, et elles ont un excellent pied marin...
Nous passons l'après-midi à nous baigner et à faire du snorkel autour du bateau, histoire de nous rafraîchir parce que la brise est rare et il fait une chaleur à crever...
En fin d'aprèm' la p'tite famille du Frodo se pointe en zodiac: ils reviennent de chasser de l'autre côté du récif et ils ont beaucoup de poisson. Si on en veut, ils nous en donnent. Ils refusent de nous le vendre donc nous acceptons à condition qu'ils déjeunent avec nous le lendemain.
Veri et moi prenons le zodiac pour aller parler au Dive Master de l'île, afin de voir si nous pouvons plonger avec lui le lendemain. Aussitôt dit, aussitôt fait, j'ai rdv avec lui le matin pour un cours de "rafraîchissement de mémoire" et ensuite nous irons plonger après déjeuner.
Tout s'est bien passé même si j'ai encore pas mal de problèmes
avec mes oreilles...je n'arrive pas bien à compenser, je ne sais pas pourquoi, mais nous avons malgré tout plongé à 15-16 m et avons vu des raies et d'assez jolis corails et quelques poissons...sympa, dans l'ensemble...
On passe la soirée à picoler des rhums-ananas-noix de coco et à grignoter de la bouffe d'apéro, en se marrant comme des bossus, l'ambiance est très cool, très relax et on est à 10.000km de notre quotidien...que demander de plus ? Les hollandais passent sur le coup de 20h30, il fait nuit noire et ils embarquent Veri pour aller faire du snorkel nocturne (les fous...). Ils voient quelques bestioles intéressantes mais rien à mon goût qui justifie d'aller barboter dans le noir...courageuse, mais pas téméraire...
Vendredi 11
Nous levons l'ancre à contre-coeur, il est temps de nous diriger vers Placencia, notre port d'attache si vous avez bien suivi...
Le frigo à bord ne fonctionne pas très bien, nous allons voir si ils peuvent le réparer vite fait demain matin et nous allons en profiter pour:
1) Prendre une bonne longue douche d'eau douce au port
2) Racheter du rhum et de la bière
3) Remplir à ras-bord nos réservoirs d'eau douce
(pas forcément dans cet ordre de priorité...)
Ce matin-là il n'y a absolument pas de vent. Genre -3 noeuds. La mer ressemble à un lac, tellement elle est calme, il n'y a pas un souffle d'air, ça en foutrait même un peu les jetons tellement tout est tranquille...On en profite pour bouquiner, écouter de la musique et surtout écrire des cartes postales.
A un moment donné, n'y tenant plus, nous laissons JR aux commandes, nous coupons le moteur et nous nous laisson traîner derrière le bateau, accrochés au cordage du zodiac...c'est marrant
et ça fait baisser un peu la température corporelle...

Nous arrivons à destination avec suffisament de temps pour aller au cyber-café,
au supermarché et pour profiter de la soirée au port: binouze, bonne douche et lavage de cheveux (quel bonheur!!!) et un succulent dîner cuisiné pas par moi...la belle vie, quoi... Sur le chemin de retour, nous nous émerveillons encore devant l'étrange forme de ces plantes, qui ressemblent à des bananiers (et qui en sont peut-être, d'ailleurs...) et nous voulons les immortaliser...
Samedi 12
Nous nous y prenons tellement calmement que nous ne quittons Placencia que relativement tard...Je suis sur le pont depuis 6h30 du matin et nous ne partons que vers 10h30...Un peu frustrant, mais apparement il était urgent de lire tous les e-mails des 4 ou 5 derniers jours avant de reprendre la route...JR achète du pain à un marchand ambulant et c'est le début d'une grande histoire d'amour...Ce n'est pas vraiment du pain, ça ressemble plutôt à de la brioche, c'est moelleux, sucré et ça a un discret goût de canelle...MIAAAAAAM !!
Nous partons en direction des Sapodillas, un chapelet d'îlots au sud de Belize où se trouve le poste de frontière maritime pour les voyageurs venant d'Honduras ou du Guatemala, principalement.

Nous jettons l'ancre à Hunting Cay, juste entre Nicholas Cay et Lime Cay, qui
seront accessibles en un coup de zodiac. Il reste encore quelques heures de soleil pour aller explorer à terre quand nous arrivons, alors nous voilà partis...L'île est un patrimoine de l'humanité et est assez bien préservée, si ce ne sont les amas de poubelle que le courant charrie en provenance des pays voisins...dommage ! C'est en tout cas une exploration sympa et très jolie, nous marchons tout autour de l'île et profitons d'un magnifique coucher de soleil. Après c'est l'heure de la baignade avant l'apéro, il n'y a que notre bateau ancré et c'est le bonheur...On se sent vraiment chanceux d'être là, et ça se voit rien qu'à ma trogne...

Mercredi 9 et Jeudi 10
Après m'être fendue d'un délicieux p'tit-déj' qui a ravi les estomacs amerloques (oeufs brouillés avec bacon et pain grillé), nous avons profité un peu de la parfaite température pour nous rafraîchir avant de lever l'ancre, direction Tobacco Range.
Après quelques heures de navigation sans grand intérêt (très peu de vent...) nous apercevons dans le lointain ce qui ne peut être qu'une touffe de palmiers. Tâche verte semblant flotter au dessus de l' étendue turquoise, ça ne nous sert pourtant qu'à nous donner du coeur à l'ouvrage et non pas à nous guider, puisque nous devons être très prudent lors de l'approche...Avec le peu de profondeur, ça va se jouer serré à moins d'1 mètre prés...Il faut avouer que ce sont des moments un peu angoissants, nous sommes inquiets autant à l'idée d'amocher les corails que la coque...Veri et JR se situent à la proue et scrutent la mer, se fiant aux différentes couleurs pour guider Lisa qui est sur le qui-vive au gouvernail...Pendant ce temps, moi, je suis le reporter officiel et je mitraille...
Jusqu'à ce que JR suggère que je vienne m'occuper d'attraper la bouée qui va nous servir à ancrer, ce que j'ai fait brillament grâce à mes gogos-gadgetos-bras...
Nous voici amarrés à quelques encablures d'une des plus jolies petites îles que j'aie jamais vues...Tobacco Cay, grande comme peut-être deux terrains de foot, criblée de palmiers et posée à l'orée de la barrière de corail. Le paradis, quoi...
C'est là que nous faisons connaissance de Denis et Natacha, un couple de néerlandais accompagnés de deux adorables jumelles toute blondes et dorées comme du pain d'épice. Ils voyagent tous les 4 à bord du "Frodo". Ça fait 4 ans qu'ils sillonent les mers. Les gamines ont 2 ans, et elles ont un excellent pied marin...
Nous passons l'après-midi à nous baigner et à faire du snorkel autour du bateau, histoire de nous rafraîchir parce que la brise est rare et il fait une chaleur à crever...
Veri et moi prenons le zodiac pour aller parler au Dive Master de l'île, afin de voir si nous pouvons plonger avec lui le lendemain. Aussitôt dit, aussitôt fait, j'ai rdv avec lui le matin pour un cours de "rafraîchissement de mémoire" et ensuite nous irons plonger après déjeuner.
Tout s'est bien passé même si j'ai encore pas mal de problèmes
avec mes oreilles...je n'arrive pas bien à compenser, je ne sais pas pourquoi, mais nous avons malgré tout plongé à 15-16 m et avons vu des raies et d'assez jolis corails et quelques poissons...sympa, dans l'ensemble...
On passe la soirée à picoler des rhums-ananas-noix de coco et à grignoter de la bouffe d'apéro, en se marrant comme des bossus, l'ambiance est très cool, très relax et on est à 10.000km de notre quotidien...que demander de plus ? Les hollandais passent sur le coup de 20h30, il fait nuit noire et ils embarquent Veri pour aller faire du snorkel nocturne (les fous...). Ils voient quelques bestioles intéressantes mais rien à mon goût qui justifie d'aller barboter dans le noir...courageuse, mais pas téméraire...
Vendredi 11
Nous levons l'ancre à contre-coeur, il est temps de nous diriger vers Placencia, notre port d'attache si vous avez bien suivi...
Le frigo à bord ne fonctionne pas très bien, nous allons voir si ils peuvent le réparer vite fait demain matin et nous allons en profiter pour:
1) Prendre une bonne longue douche d'eau douce au port
2) Racheter du rhum et de la bière
3) Remplir à ras-bord nos réservoirs d'eau douce
(pas forcément dans cet ordre de priorité...)
Ce matin-là il n'y a absolument pas de vent. Genre -3 noeuds. La mer ressemble à un lac, tellement elle est calme, il n'y a pas un souffle d'air, ça en foutrait même un peu les jetons tellement tout est tranquille...On en profite pour bouquiner, écouter de la musique et surtout écrire des cartes postales.
A un moment donné, n'y tenant plus, nous laissons JR aux commandes, nous coupons le moteur et nous nous laisson traîner derrière le bateau, accrochés au cordage du zodiac...c'est marrant
et ça fait baisser un peu la température corporelle...
Nous arrivons à destination avec suffisament de temps pour aller au cyber-café,
Samedi 12
Nous nous y prenons tellement calmement que nous ne quittons Placencia que relativement tard...Je suis sur le pont depuis 6h30 du matin et nous ne partons que vers 10h30...Un peu frustrant, mais apparement il était urgent de lire tous les e-mails des 4 ou 5 derniers jours avant de reprendre la route...JR achète du pain à un marchand ambulant et c'est le début d'une grande histoire d'amour...Ce n'est pas vraiment du pain, ça ressemble plutôt à de la brioche, c'est moelleux, sucré et ça a un discret goût de canelle...MIAAAAAAM !!
Nous partons en direction des Sapodillas, un chapelet d'îlots au sud de Belize où se trouve le poste de frontière maritime pour les voyageurs venant d'Honduras ou du Guatemala, principalement.
Nous jettons l'ancre à Hunting Cay, juste entre Nicholas Cay et Lime Cay, qui
seront accessibles en un coup de zodiac. Il reste encore quelques heures de soleil pour aller explorer à terre quand nous arrivons, alors nous voilà partis...L'île est un patrimoine de l'humanité et est assez bien préservée, si ce ne sont les amas de poubelle que le courant charrie en provenance des pays voisins...dommage ! C'est en tout cas une exploration sympa et très jolie, nous marchons tout autour de l'île et profitons d'un magnifique coucher de soleil. Après c'est l'heure de la baignade avant l'apéro, il n'y a que notre bateau ancré et c'est le bonheur...On se sent vraiment chanceux d'être là, et ça se voit rien qu'à ma trogne...