24.6.07

Carnet de bord II

Bon, je vous ai donné la chance de me dire (anonymement) d'arrêter de vous torture avec mon récit de vacances mais vous vous êtes, en grand majorité, abstenus de faire entendre votre voix donc je continue...Où est-ce que j'en étais ?
Au fait, au cas où vous ne le sauriez pas, et si ça vous intéresse de voir les photos au format réel, (histoire de bien vous mettre l'eau à la bouche -gnark gnark gnark-) il suffit de cliquer dessus et elles s'ouvrent en grand...

Mercredi 9 et Jeudi 10

Après m'être fendue d'un délicieux p'tit-déj' qui a ravi les estomacs amerloques (oeufs brouillés avec bacon et pain grillé), nous avons profité un peu de la parfaite température pour nous rafraîchir avant de lever l'ancre, direction Tobacco Range.
Après quelques heures de navigation sans grand intérêt (très peu de vent...) nous apercevons dans le lointain ce qui ne peut être qu'une touffe de palmiers. Tâche verte semblant flotter au dessus de l' étendue turquoise, ça ne nous sert pourtant qu'à nous donner du coeur à l'ouvrage et non pas à nous guider, puisque nous devons être très prudent lors de l'approche...Avec le peu de profondeur, ça va se jouer serré à moins d'1 mètre prés...Il faut avouer que ce sont des moments un peu angoissants, nous sommes inquiets autant à l'idée d'amocher les corails que la coque...Veri et JR se situent à la proue et scrutent la mer, se fiant aux différentes couleurs pour guider Lisa qui est sur le qui-vive au gouvernail...Pendant ce temps, moi, je suis le reporter officiel et je mitraille...
Jusqu'à ce que JR suggère que je vienne m'occuper d'attraper la bouée qui va nous servir à ancrer, ce que j'ai fait brillament grâce à mes gogos-gadgetos-bras...
Nous voici amarrés à quelques encablures d'une des plus jolies petites îles que j'aie jamais vues...Tobacco Cay, grande comme peut-être deux terrains de foot, criblée de palmiers et posée à l'orée de la barrière de corail. Le paradis, quoi...

Nous descendons à terre, avec dans l'idée de se faire une petite bouffe sympa sur la terre ferme mais le village semble désert et il n'y a pas vraiment de restaurant...juste un gourbi qui ne propose pour menu que du poulet frit et des frites (le cholesterol monte en flèche rien que de le dire...), mais ça nous semble bien quand-même.
C'est là que nous faisons connaissance de Denis et Natacha, un couple de néerlandais accompagnés de deux adorables jumelles toute blondes et dorées comme du pain d'épice. Ils voyagent tous les 4 à bord du "Frodo". Ça fait 4 ans qu'ils sillonent les mers. Les gamines ont 2 ans, et elles ont un excellent pied marin...
Nous passons l'après-midi à nous baigner et à faire du snorkel autour du bateau, histoire de nous rafraîchir parce que la brise est rare et il fait une chaleur à crever...

En fin d'aprèm' la p'tite famille du Frodo se pointe en zodiac: ils reviennent de chasser de l'autre côté du récif et ils ont beaucoup de poisson. Si on en veut, ils nous en donnent. Ils refusent de nous le vendre donc nous acceptons à condition qu'ils déjeunent avec nous le lendemain.
Veri et moi prenons le zodiac pour aller parler au Dive Master de l'île, afin de voir si nous pouvons plonger avec lui le lendemain. Aussitôt dit, aussitôt fait, j'ai rdv avec lui le matin pour un cours de "rafraîchissement de mémoire" et ensuite nous irons plonger après déjeuner.
Tout s'est bien passé même si j'ai encore pas mal de problèmes
avec mes oreilles...je n'arrive pas bien à compenser, je ne sais pas pourquoi, mais nous avons malgré tout plongé à 15-16 m et avons vu des raies et d'assez jolis corails et quelques poissons...sympa, dans l'ensemble...
On passe la soirée à picoler des rhums-ananas-noix de coco et à grignoter de la bouffe d'apéro, en se marrant comme des bossus, l'ambiance est très cool, très relax et on est à 10.000km de notre quotidien...que demander de plus ? Les hollandais passent sur le coup de 20h30, il fait nuit noire et ils embarquent Veri pour aller faire du snorkel nocturne (les fous...). Ils voient quelques bestioles intéressantes mais rien à mon goût qui justifie d'aller barboter dans le noir...courageuse, mais pas téméraire...

Vendredi 11

Nous levons l'ancre à contre-coeur, il est temps de nous diriger vers Placencia, notre port d'attache si vous avez bien suivi...
Le frigo à bord ne fonctionne pas très bien, nous allons voir si ils peuvent le réparer vite fait demain matin et nous allons en profiter pour:
1) Prendre une bonne longue douche d'eau douce au port
2) Racheter du rhum et de la bière
3) Remplir à ras-bord nos réservoirs d'eau douce
(pas forcément dans cet ordre de priorité...)

Ce matin-là il n'y a absolument pas de vent. Genre -3 noeuds. La mer ressemble à un lac, tellement elle est calme, il n'y a pas un souffle d'air, ça en foutrait même un peu les jetons tellement tout est tranquille...On en profite pour bouquiner, écouter de la musique et surtout écrire des cartes postales.
A un moment donné, n'y tenant plus, nous laissons JR aux commandes, nous coupons le moteur et nous nous laisson traîner derrière le bateau, accrochés au cordage du zodiac...c'est marrant
et ça fait baisser un peu la température corporelle...




Nous arrivons à destination avec suffisament de temps pour aller au cyber-café, au supermarché et pour profiter de la soirée au port: binouze, bonne douche et lavage de cheveux (quel bonheur!!!) et un succulent dîner cuisiné pas par moi...la belle vie, quoi... Sur le chemin de retour, nous nous émerveillons encore devant l'étrange forme de ces plantes, qui ressemblent à des bananiers (et qui en sont peut-être, d'ailleurs...) et nous voulons les immortaliser...


Samedi 12

Nous nous y prenons tellement calmement que nous ne quittons Placencia que relativement tard...Je suis sur le pont depuis 6h30 du matin et nous ne partons que vers 10h30...Un peu frustrant, mais apparement il était urgent de lire tous les e-mails des 4 ou 5 derniers jours avant de reprendre la route...JR achète du pain à un marchand ambulant et c'est le début d'une grande histoire d'amour...Ce n'est pas vraiment du pain, ça ressemble plutôt à de la brioche, c'est moelleux, sucré et ça a un discret goût de canelle...MIAAAAAAM !!
Nous partons en direction des Sapodillas, un chapelet d'îlots au sud de Belize où se trouve le poste de frontière maritime pour les voyageurs venant d'Honduras ou du Guatemala, principalement.


Nous jettons l'ancre à Hunting Cay, juste entre Nicholas Cay et Lime Cay, qui
seront accessibles en un coup de zodiac. Il reste encore quelques heures de soleil pour aller explorer à terre quand nous arrivons, alors nous voilà partis...L'île est un patrimoine de l'humanité et est assez bien préservée, si ce ne sont les amas de poubelle que le courant charrie en provenance des pays voisins...dommage ! C'est en tout cas une exploration sympa et très jolie, nous marchons tout autour de l'île et profitons d'un magnifique coucher de soleil. Après c'est l'heure de la baignade avant l'apéro, il n'y a que notre bateau ancré et c'est le bonheur...On se sent vraiment chanceux d'être là, et ça se voit rien qu'à ma trogne...


23.6.07

Les chiens ne font pas de chats...

Mon papounet ayant menacé de désavouer sa paternité, suite à la série de photos d'Antoine et moi, je me vois dans l'obligation d'exposer au grand jour la preuve irréfutable qu'il est bel et bien notre géniteur...Non mais !














16.6.07

A vomir...

Hier après-midi je suis allée au cinoche.
Normalement ça ne me dérange pas trop d'y aller toute seule. Mais hier, pour la première fois, j'étais dégoûtée de n'avoir personne pour partager ma nausée/indignation/hilarité lorsque j'ai vu le spot publicitaire de l'armée américaine...
Je colle le spot ci-dessous et je vous laisse juger, mes commentaires seront un peu plus bas...




Ne parlons que de la musique...c'est très scène finale de Rambo, non ?
Et les images ? Hein ?
Pour ceux d'entre vous qui ne comprennent pas l'anglais suffisement pour apprécier complètement la magnitude du complexe de supériorité de l'annonceur, commençons par la phrase du début qui dit quelquechose dans le genre de: Selon le dictionnaire Webster, "Fort" se dit de...(suit la définition officielle du mot FORT). Ensuite ça continue ainsi: Avec tout notre respect pour Webster, il faut dire qu'il y a "fort" et "armée fort"...
Grosso modo ils se croient capables de rectifier la définition donnée par le plus pretigieux dictionnaire de la langue anglaise parce qu'elle n'est pas assez puissante pour l'armée américaine...A ce point je commence déjà à sentir la bile monter...
Mais quand on conclut par "Il n'y a rien sur cette verte terre qui soit plus fort que l'armée américaine...Parce qu'il n'y a rien sur cette verte terre qui soit plus fort qu'un soldat de l'armée américaine..." là je suis à 4 pattes par terre en train de me noyer dans leur caramel mou aux relents d'héroïsme hollywoodien à 2 dollars...

15.6.07

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13.6.07

Interruption Belize

















Antoine et moi...y'a pas de doute, on est bien de la même famille...

9.6.07

Carnet de bord

Il est grand temps de s'y mettre...
Je ne vais pas faire tout d'un seul coup mais j'ai l'excuse parfaite pour raconter en deux épisodes. Vers la moitié du voyage nous avons dû repasser à notre port d'attache pour ravitailler, ce qui servira d'entr'acte.

Nous sommes arrivés à Belize City International airport le samedi 5 mai vers 15h. Une chaleur implacable nous attendait et c'était juste ce dont nous avions besoin...35º et 85% d'humidité, pas de passerelle pour descendre de l'avion, pas de tapis roulant pour récupérer les bagages, pas d'air conditionné dans les bâtiments et 3 pauvres comptoirs des deux compagnies locales de coucous volants. C'est justement dans un de ceux-là que nous devions monter pour aller jusqu'à Placencia, notre port d'attache. Après quelques sueurs froides grâce à notre pilote qui avait un penchant kamikaze, nous sommes arrivés peu avant la tombée de la nuit.




Dimanche 6
Nous avons passé la journée à se ballader dans le village et à parler de là où nous allions naviguer, de notre itinéraire et de ce qu'on avait envie de voir. Les premières tensions ont commencé à se faire sentir entre Lisa et moi. Elle super commandeuse et moi qui aime pas tellement qu'on me dise ce que je dois faire, ça donnait un mélange assez explosif...
Malgrè tout, les palmiers, le sable, la plage au pied de l'hotel, le vent chaud et la perspective de 9 jours peinard à bord ont réussi à apaiser les moeurs (le reggae et les piña-colada ont pas mal aidé aussi...) et nous avons passé une journée sympa qui nous a permis de nous mettre dans l'ambiance vacances requises pour profiter de notre navigation...











Lundi 7
Nous nous pointons à 9h pétantes à la base de Moorings pour notre briefing. Nous voilà atablés avec deux allemands et deux américains (le reste de notre troupe) et on est déjà 1/2 G8 pour écouter les explications à propos des îles que nous allons (peut-être) visiter : où jeter l'ancre, où passer la nuit, où arriver de bonne heure pour pouvoir choper une bouée d'ancrage, où ne surtout pas passer la nuit, où il est nécessaire de mettre 2 ancres, quels endroits éviter par faute de profondeur etc. A en croire Reinette Brown, la manager de la base, tout est beau et tout vaut le coup de voir...Conséquence, on n'est pas tellement plus avancés que la veille en ce qui concerne notre possible itinéraire et Lisa continue à être extrêmement désagréable...
Je vous passe les détails, mais après moultes discussions, quelques larmes de frustrations et quelques "j'peux déjà plus la blairer", nous avons enfin réussi à monter à bord du Lucky Erin, dont je vous avais déjà parlé dans un post précédent.
Vérification des divers équipements, rapide démo de comment fontionne le GPS, où se trouve les cartes et nous voilà entrain d'organiser toute la bouffe qui nous a été livrée. JR et moi partons faire un dernier tour au village pour aller acheter une caisse de bière et une ou deux bouteilles de rhum. Nous en profitons pour perdre chacun 5 kilos d'eau tellement il fait chaud et moi ça me calme les nerfs. Je crois que je vais réussir à ne pas balancer discretos Lisa par dessus bord...
Comme nous levons finalement l'ancre assez "tard", nous ne pouvons aller passer la nuit qu'à Lark Cay. Il y a déjà quelques navires ancrés tout près de la mangrove et c'est le "Happy Hour". Lisa et JR partent dans le zodiac pour aller picoler à bord du Out of Practice, un super catamaran que nous finirons par croiser plusieurs fois pendant le voyage. Veri et moi restons à bord pour essayer d'organiser notre cabine, qui est minus...il faut dire qu'étant lasse de me chamailler avec Lisa j'ai décidé de ne même pas essayer d'avoir la cabine de proue...
Ensuite je prépare le dîner et c'est le début de ma remontée dans l'estime de Lisa, qui du haut de son 1m50 (et de son 3m30 d'ego) avait sans doute décidé que je n'allais servir à rien à bord (tout ça parce que je n'en avais rien à battre de savoir comment fonctionne le moteur)...
Bref, la journée à été longue, nous nous sommes levés à 6h et de toutes manières il n'y a pas beaucoup de lumière ni de choses à faire, donc nous allons tous nous coucher...
Je rêve que Lisa s'évapore pendant la nuit...

Mardi 8
Ce que j'ai préféré de la vie à bord c'est que l'on suit les cycles du soleil, et du coup on profite de somptueux couchers de soleil, de magnifiques étoiles mais également du calme laiteux du petit matin, quand le soleil n'a même pas encore fait son apparition au dessus de l'horizon...C'est aussi le moment du jour où j'étais seule sur le pont et la température était parfaite et je n'entendais que le chant des oiseaux et le clapotis de la houle contre la coque.
Ce premier matin à bord, je suis tombée complètement amoureuse de ce moment du jour. Je crois que j'ai sû à cet instant-là que j'étais accro...
J'ai profité d'une petite heure de solitude peinard dans le cockpit jusqu'à ce que Lisa (of course...) se pointe elle aussi. Bizarrement, elle avait un énorme sourire endormi sur le visage et j'ai compris qu'elle aussi adorait le point du jour à bord d'un bateau. A partir de ce matin là elle a été beaucoup moins chiante et beaucoup plus sympa...et tout s'est bien passé.
On a largué les amarres, tranquille, sur le coup de 9h30 et nous sommes partis vers le nord, direction Tobacco Range où nous comptions arriver le jour suivant.
Le vent était assez accomodant ce jour-là et nous avons réussi à voguer à voile et sans moteur pendant la plupart du trajet, à une vitesse honorable de 5 ou 6 noeuds. Notre point d'ancrage pour ce soir-là était Blue Field Range, un archipel de Mangrove à mi-chemin entre Placencia et Tobacco Range. Quand nous avons commencé à distinguer les îlots dans le lointain, nous étions tous contents parce que nous allions arriver avec suffisament d'heures de soleil pour pouvoir aller faire un peu de tuba aux alentours. Le paysage était sublime, nous devions entrer dans une petite baie en passant entre deux une énorme mangrove et une petite île avec une unique plage de sable blanc et quelques petites huttes aux toits de palmes.






Nous avons jeté l'ancre et nous avons poussé un cri de joie. Il n'y avait que nous !!!
A ce moment du compte-rendu j'ai une histoire assez marrante qui a bien failli filer une crise cardiaque à JR...Il est parti à la nage vers la proue du bateau pour essayer de plonger et de voir si l'ancre avait bien aggripé le fond. Méthode pas très élégante mais assez efficace. Veri l'a suivi mais JR ne le savait pas, alors quand il a plongé vers les profondeurs un peu troubles à la recherche de l'ancre il ne s'attendait pas du tout à voir une ombre non loin de lui. Et il ne s'attendait pas non plus à ce que l'ombre commence à émettre un son très aigü et déplaisant...Avalant à moitié son tuba, il a cru que le terrible monstre marin de Blue Field Range poussait son cri d'attaque...Ce n'était bien entendu que Veri...dont la montre digitale (merdique) venait de rendre l'âme dans les profondeurs et le lui faisait savoir de manière stridente...



On est partis en zodiac pour plonger un peu en espérant voir des lamantins, mais il n'y a pas eu moyen...En plus, je dois avouer que je n'étais pas très enhardie parce que Reinette nous avait déconseillé de nager à un des îlots un peu plus au nord parce qu'on y avait vu en plusieurs occasions des crocodiles...Comme de bien entendu, dès que je me suis retrouvée un peu isolée au milieu des algues dans l'eau un peu trouble (la mangrove n'est pas l'environnement idéal pour l'eau cristalline), mon imagination a commencé à travailler à plein régime et je me suis foutu les jetons toute seule comme une grande...Je vous jure, entre les Dents de la mer et les Crocodiles de la mangrove, on ne peut pas barboter en paix de nos jours...
Nous avons passé une soirée super sympa de rhum-jus d'ananas, de bonne bouffe, de franche rigolade et de superbe coucher de soleil...











Arrivés à ce point du récit je me rends bien compte que c'est un peu 3615-mévakence et je vais faire la pause plus tôt que prévu...Je suis certaine que vous ne m'en voudrez pas, et la prochaine fois je raconterais Mercredi, Jeudi et peut-être vendredi si j'arrive à calmer mon lyrisme...

1.6.07

And the rainiest city in the U.S. is...

Et la ville la plus pluvieuse des Etats-Unis est...

Vous pensez que Seattle est la ville la plus arrosée des Etats-Unis? Eh bien, pensez-y à nouveau.

Mobile, Alabama, est en fait la ville qui se trouve en tête de liste des villes oú il pleut le plus des 48 états continus, avec plus de 5 pieds de précipitations annuelles, selon une étude menée par WeatherBill, Inc. qui est basée à San Francisco.

Le sud-est dominait la liste des plus pluvieuses, tandis que le Nord-ouest Pacifique n'entre dans la compète qu'au numéro 24, avec la ville d'Olympia (capitale de l'état de Washington).

Et sur ces bonnes paroles je ne peux pas me plaindre puisque voilà maintenant une semaine qu'il fait beau quasi non-stop...profitons-en tant que ça dure.
Maintenant Seattle n'a plus que le Space Needle et Grey's Anatomy pour se défendre, c'est pas gagné...