Je dois avouer que cette dernière semaine l'inspiration ne semble pas être tellement au RDV donc je me dis que, plutôt que de vous laisser languir, je ferais bien de vous raconter la fin de nos vacances...non ? Ras-le-bol, dites-vous ? Bah tant pis...c'est ça ou rien et puis c'est moi la chef du Blog...
Après avoir rendu le bateau (mercredi) nous avions encore jusqu'au dimanche en début d'après-midi pour profiter de Belize. JR et Lisa, eux, reprenaient l'avion le vendredi. Nous avons donc décidé que nous devions passer la journée de Jeudi à explorer autant que faire se peut...
On s'est inscrits à un "tour" pour aller visiter des ruines maya et ensuite faire une ballade dans la jungle et nager dans une grotte...
Jeudi 17Nous sommes partis le matin de bonne heure et il faisait déjà une chaleur de gueux mais qu'importe, il y a la clim' dans le minibus. Pas d'amortisseurs, mais la clim'...A ce moment-là je ne le savais pas encore mais j'aurais volontiers échangé l'un pour l'autre...
Au bout de 2h30 sur des routes en terre battue rouge, nous sommes arrivés au ruines de Nim
Li Punit (cliquez pour la culture version
courte ou
longue).

Je dois avouer que j'ai été un peu déçue, mais il faut dire que la barre est assez haute depuis le voyage en famille que nous avons fait au Mexique il y a maintenant...euh...quelques années (à quoi bon compter, on va se faire du mal...). Ici, mis à part le fait que le site est relativement petit et simple, il n'a pas été très restauré donc ce sont surtout des amas de pierres dans la jungle. Il faut beaucoup beaucoup d'imagination ! Mais l'endroit est joli et on apprend quelques données botaniques fort intéressantes...J'ai même vu une plante de coriandre sauvage, un arbre qui pèle et un fruit bizarre. Mais le top du top, j'ai vu ET goûté des fèves de cacao et ÇA, c'est cool (rien à cirer des mayas, aboule le chocolat !).


Après les ruines et avant la nage-en-grotte nous avons déjeuné dans un bled, dans un minus restau tenu par un couple sur le toit de leur maison...Familial, quoi...On s'est régalés et on n'a même pas choper la tourista, comme quoi il suffit d'avoir la foi (ou le foie, arf arf arf...). Ces gens-là avaient un petit garçon trognon à qui Veri a montré comment se servir d'un appareil photo digital et je peux vous dire que ça lui a drôlement plus, au mouflet...
Il riait aux éclats et n'arrêtait pas d'appuyer sur le bouton, ce qui faisait s'enclencher le flash et il adorait ! Il a même fait tout un book de moi, hein, attention ! Et ok, on a dû effacer toutes ses photos, mais c'est comme ça que naissent les grandes passions et les grands talents...
Bon, revenons à nos moutons...Le menu avait beau être bon, il n'était pas pour autant léger, et on se voyait déjà coulant à pic dans le fond de la première grotte qui se présente...
Nous voilà garés et parés avec nos lampes de spéléo sur le front (ça donne une de ces allures, je ne vous dis que ça...) et nous commençons une petite expédition dans la jungle, longeant une rivière et au bout de 10 minutes, c'est là qu'on laisse nos fringues, on continue la marche en maillot de bain (et toujours avec nos lampes sur la tête, on a l'air de plus en plus fin...). Enfin nous arrivons au pied d'une immense falaise où s'ouvre une énorme bouche béante . C'est l'ouverture de la grotte dans laquelle nous allons nager...
On allume nos lampes, on se glisse dans l'eau et là notre souffle se coince dans nos poitrines parce qu'elle est sacrément froide par rapport à l'air. Je dois dire que je n'en mène pas large, et la perspective d'aller nager dans le noir le plus complet sans rien voir de se qui se passe autour (et surtout en dessous) de moi ne me rassure pas trop. Mais je me lance !
Finalement on alterne entre des moments où on barbote dans des petits bassins de pierre calcaire et des moments où on nage dans des sortes de longs couloirs profonds où y'à pas pied. L'eau sent le propre, le minéral et quand on s'habitue à nager dans ce curieux environnement, c'est assez sympa...
Tout au bout, quand on ne peut plus aller plus profond dans le ventre de la falaise, il y a une cascade sous laquelle on se baigne en riant comme des fous...manque de bol, l'appareil photo n'a plus de batterie depuis un bon moment...juste eu assez pour capturer un ou deux clichés...

Au retour j'ai une migraine carabinée, comme quoi je ne dois pas être viable pour être
troglodyte, et encore moins aquatique. Inutile de préciser que le minibus tape-cul n'a pas vraiment arrangé les choses, dans mon cerveau la pulpe était loin de rester en bas (cf.
Orangina) et mon médicament d'habitude assez rapide a pris ce qui m'a semblé une éternité avant de faire effet...Arrivés à Placencia, nous étions archi-crevés et la perspective d'une journée glandouille et plage le lendemain ne nous déplaisait pas du tout...En théorie, le samedi nous allions aller Veri et moi faire une excursion dans une réserve naturelle de jaguars, où nous n'en verrions probablement pas puisqu'ils sortent essentiellement la nuit et nous, la nuit, on dort...
Vendredi 18, Samedi 19 et Dimanche 20Mais au final la glandouille s'est emparée de nous et nous nous sommes transformés en mollusques, à peine si nous avons décollé de notre transat' sous le parasol de la plage de l'hôtel...
On a carburé à la bière Belikin (locale) et aux restes d'aliments du Lucky Erin, à savoir carottes et crackers, pendant la journée et nous nous rattrapions le soir dans les petits restaus locaux. Ou sinon on trouvait parfois la force en fin d'après-midi d'aller, traînant nos tongues, jusqu'au centre de village pour siroter un jus de fruits...Trop dur, la laïfe...
