25.12.07

Jour J: Joyeux Noël !

Ouf !!!
Fini le calendrier de l'Avent...
Joyeux Noël !
D'ici une semaine nous serons en 2008, année que Veri et moi souhaitons voir marquer un changement important dans nos vies...Bye-Bye Seattle, Hello je ne sais où...
A la prochaine sur le blog, environ une fois par semaine.
RESTEZ A L'ECOUTE !!!



24.12.07

Jour J - 1

Voili voilou, nous attendons le Père Noël de pied ferme, cette nuit, dès que les parents de Veri seront rentrés chez eux après le dîner...
Il nous manque Antoine, qui passe Noël à Cuzco. Ça fait tout drôle de penser que notre petit aventurier ne sera pas des nôtres ce soir...ils n'ont pas été nombreux les réveillons sans lui.
À moi il manquera particulièrement le soir du 31. Avec qui je vais boycotter le Nouvel An, cette année ?!
Demain je mettrais le dernier vidéo de ma série...
Bisous à tous, passez un bon réveillon, gavez-vous bien !!


22.12.07

Jour J - 5 mais en fait J - 3

Y'a eu comme qui dirait un testicule dans le potage (restons polis, en cette époque de paix et joie) et malgrè le grand soin que j'ai apporté à la préparation de ce calendrier je me suis embrouillée dans les dates, on dirait...
D'autre part, vous vous en doutez, j'ai renoncé aux photos pour le moment...
J'espère que vous avez apprécié le post du mec qui a décoré son yacht au lieu de sa maison...
On aura tout vu !!
Bon, les cadeaux sont achetés, j'ai même commencé à les emballer, tout est bajo control, comme on dit en Espagne...mais je déteste encore et toujours ces saletés de fêtes de fin d'année...



18.12.07

Jour J - 9

Vidéo du jour et en plus, sans retard !
C'est ce que l'on appelle un progrès, messieurs dames...

Jour J - 11 et 10

Ah bon ? Vous vous demandez où sont passées les photos que j'avais promises?
Mais alors vous aviez pas compris? Je parlais de photos imaginaires, dans vos têtes quoi...Vous avez pas imaginé Noël à New York encore? Bah alors, vous attendez quoi? Parce que je vous signale que c'était la photo d'hier...
Le vidéo suivant, dans le genre mes voisins vont me haïr, il est pas mal du tout...et je trouve qu'il irait très bien à Hossegor, avis aux lecteurs avisés...



Jour J-9 et 8

Je fais d´un jour deux posts et hop ! mon retard est rattrapé...

13.12.07

Jour J - 13 et 12

Heureusement que j'en suis à -13 jours ! C'est pas tant que je suis impatiente d'avoir mes cadeaux mais j'en ai ma claque de penser à mettre des vidéos dont tout le monde se fiche...et encore, j'ai pas vraiment attaqué avec les photos...
Demain, c'est une photo. Je commence une série sur Noël à différents endroits dans le monde ayant une signification pour moi...en alternance avec les vidéos, histoire de varier...
Ce qui est bon à savoir c'est que je ne referais jamais plus un calendrier de l'Avent...Y'aura un avant l'Avent virtuel et un après...Mouarf mouarf mouarf...

11.12.07

Jour J - 15 et 14

L'effet vacances est sans pardon et sans pitié, on dirait...
Un laissez-aller de mauvaise augure s'est emparé de moi et je me fait tirer l'oreille pour poster...
Bon, je vous laisse le vidéo prévu pour hier, et je vais vraiment essayer de récupérer l'esprit de Noël. C'est dur, sous le soleil vibrant de Madrid ! S'il ne faisait pas un petit chouïa frisquet, on pourrait se croire au printemps. Nous allons monter l'arbre, Maman et moi, et comme ça je n'aurais plus d'excuse...

9.12.07

Jour J - 19, 18, 17 et 16

Bon, ok, je fais un peu de triche, mais j´ai été absente en week-end long dans le sud de l´Espagne (ou, d´ailleurs, il fait 20º et c´est de la balle...) donc je rattrape 4 jours en un clin d'oeil et je me tiendrais mieux les prochains jours, restez fidèles au poste...
Biz

5.12.07

Jour J - 20


Toujours non loin de notre appart'...
Sur la photo on ne peut pas vraiment le voir mais les rennes (euh...komansasécri? comme la ville?), au premier plan de la maison, bougent la tête...
Wouhou !! Réalisme quand tu nous tiens...

4.12.07

Jour J -21

Un p´tit mot vite fait, je suis enfin à Madrid, je tombe de sommeil après ce long voyage en avion...Je continue ma mission de Calendrier malgrè la fatigue...


3.12.07

Jour J -22


A un demi kilomètre de chez nous...
On a pris la photo il y a 2 jours. Samedi il a neigé à fond.
Dimanche, on a commencé sous la neige, un doux manteau amortissant tous les bruits, j'adore...dans le courant de la journée on est passé de manteau à rideau, et nous sommes sous une pluie battante, même pour les standards de Seattle...
Ce soir on prend l'avion !!!

2.12.07

Jour J - 23

Que commence la débauche de lumières, que commence l'orgie de musique, dans la série "Mon voisin de prend pour Jean-Michel Jarre", voici les spectacles son-et-lumière...
Paraît même qu'il y a des endroits oú ils en font un concours...


1.12.07

Calendrier de l'Avent

Nous sommes le 1er décembre, c'est l'anniversaire de Woody Allen et accessoirement de notre ami Antonio. Mais surtout, c'est le compte à rebours de...roulement de tambours...NOEL !! Ouaiaiaiaiais !!!

Comme vous le savez peut-être, ou non, les américains sont des grands fanas de la décoration extérieure de leurs demeures lors de occasions spéciales. C'est ainsi que les jardins sont envahis de lapins et poussins géants en couleurs pastels lors de Pâques, de dindes géantes lors de Thanksgiving etc.
Imaginez vous donc la débauche lors de Noël. Y'en a plus d'un qui se prend pour Versailles/Disney World et se lâche complètement sur les lumières...
J'ai donc décidé de vous concocter un Calendrier de l'Avent sur le thème : Soyons fous, décorons pour Noël !
Je commence avec un article que j'ai trouvé, et dont je suis certaine que vous comprendrez la teneur même si je ne le traduis pas. Notez, au pied de chaque colonne, le montant en dollars. C'est la facture d'électricité de ces gens-là au mois de Janvier...
P.S : Je vous rappelle que vous pouvez cliquer sur la photo pour la voir en plus grand...




30.11.07

Charité bien ordonnée...

L'autre jour, alors que je prenais de l'avance sur mon shopping de Noël, je me suis retrouvée dans mon magasin de livres favori. En partenariat avec une organisation dont je ne me souviens plus le nom, ils organisaient une collecte de livres pour les enfants de familles défavorisées. Mon esprit de Noël aidant, je me suis dit : Oh allez, je vais faire une petite B.A. pour les chtits n'enfants...
Bon, je chope le premier livre que je trouve sur une table près des caisses et je l'ajoute à mon tas d'achats, et quand mon tour arrive je dis à la caissière que je veux faire le don de ce livre-là. Elle me remercie chaleureusement, son regard se pose sur la couverture du p'tit bouquin et son sourire se fige. Elle fait un "Oooooh" typiquement amerloque et me dit: "Oh, je suis vraiment navrée mais ce livre-ci en particulier ne peut pas faire partie d'un don dans le cadre de notre collecte..." Voyant ma tête de 6 pieds de long et mon sourcil froncé, elle s'explique: "Voyez vous, selon nos instructions, nous ne pouvons pas accepter de livres à caractère religieux".
Forcément, la table près des caisses sert à exposer les livres d'actualité. Et l'actualité, en ce moment, c'est l'approche imminente de Noël. Surtout dans un pays à forte majorité chrétienne, non ? Bah si. Mais non.
Parce que maintenant, dans ce pays de malades où règne la "Political Correctness" (autrement connue sous le nom de PC qui ne veut plus dire Personal Computer, c'est pour vous dire où nous en sommes...) il faut désormais faire semblant que, peu importe la majorité, Noël n'a pas plus d'importance que les autres fêtes qui ont lieu plus ou moins à la même période...

Plus je rédige et plus je me rends compte que je diverge de mon sujet initial...
Je comptais écrire sur le fait que, apparement, l'adage espagnol -il doit bien y avoir un équivalent en français mais en cet instant je vois pas...- qui dit quelquechose du genre "On regarde pas les dents d'un cheval offert" n'est pas tout à fait applicable dans le monde réel...
La preuve, mon livre dont ils ont pas voulu. Ou encore le centre de donation où je vais parfois qui me dit qu'ils prennent pas les télés. Hein ?! Ah bon ?!?! Dois-je en conclure que les gens ayant des difficultés financières et qui fréquentent le magasin affilié à ce centre sont ok pour s'habiller avec des fringues de seconde main mais qu'ils s'achètent leur TV neuve, à crédit s'il le faut ? J'comprends pas...

Mais du coup, pour en revenir au sujet sur lequel je m'emportais si bien dans le paragraphe 1 de ce texte...voilà, alors il faut prétendre que Noël n'a pas plus d'importance, dans ce pays majoritairement Chrétien, que les fêtes des autres religions qui ont lieu au mois de décembre.
Peu importe, que Noël soit pratiquement plus culturel que religieux, de nos jours.
Je vous passe l'histoire du rabbin qui, l'année dernière, à l'aéroport de Seattle, a fait un caca nerveux parce qu'il y avait un sapin de Noël géant en plein milieu du hall des départs. Il a exigé qu'on l'enlève ou alors qu'on mette une lampe de Hanoukah aussi grande...
Peu importe, que le sapin ne soit pas vraiment un symbole religieux (c'était pas une crèche, quoi...)
Je peux vous dire que ça a pas traîné...Seattle, Chicago, New York, Boston, Dallas, Houston, Miami et compagnie, ils ont tous remisé dare dare leurs sapins, des fois que leur tomberait une poursuite en justice sur le coin du nez...
On se retrouve dans la situation complètement absurde où l'Américain moyen ne saurait pas placer l'Australie sur une carte, ne connaît pas les pays frontaliers de l'Espagne ou de la France, sans parler des capitales européennes...Mais en revanche, il connaît Hanoukah. Il a entendu parler de Kwanzaa. Et tout se retrouve dans le même sac, religion, culture, tradition, peu importe, tout le monde est logé à la même enseigne afin d'être sûrs qu'il n'y a pas du tout du tout de favoritisme...
La touche finale est quand même l'invention du concept de "Chrismoukah" (Christmas + Hanoukah). Pour que les familles mixtes (Chrétien-Juif) ne se sentent pas exclues non plus...On sait jamais...

Bon j'arrête ma diatribe...
Ne loupez pas, à partir de demain, mon calendrier de l'Avent virtuel (et vlan ! prend ça, maudite PC) , je pense que ça plaira aux amateurs de kitschitude (ma Fofie) et aux fans de Noël en général (s'il en reste...)...
Si vous préférez un calendrier de Kwanzaa, ou de Hanoukah...allez voir ailleurs si j'y suis !!!

P.S: Faut quand même pas vous attendre à un p'tit chocolat par jour, hein...

26.11.07

Kamini

Imaginez vous...
La typique ville américaine, avec ses bretelles d'autoroute qui se croisent dans tous les sens, ses gratte-ciels qui se découpent contre un ciel gris très nuageux...
Le minuscule 4x4 (parce que le nôtre est vraiment petit comparé à la moyenne ici) qui circule sur une des 8 voies -4 pour chaque sens- de l'autoroute I-5, vers le Nord, suivant les panneaux qui indiquent "Vancouver, B.C." (on habite au Nord de Seattle, donc c'est toujours vers le Canada que nous allons...)
Dans la voiture, la musique est à un volume considérable et la conductrice, qui a l'air d'être entrain de chanter, a aussi l'air d'être entrain de se marrer franchement.
"Mais que peut-elle bien écouter?" se demandent les conducteurs des autres voitures. Les lecteurs de ce blog ne se le demandent pas, évidemment, puisque je le dis dans le titre...
Eh oui, j'écoute Kamini. Et je rigole. Beaucoup.
Alors, ce mec, il se prend vraiment pas la tête. On dirait qu'il fait sa musique pour se marrer, il a pas l'air de se prendre trop au sérieux et ses textes sont loin d'être aussi cons qu'on pourrait le croire. J'ai une petite faiblesse pour "Un p'tit coup de Motherfuck", perso...

Imaginez vous...
Un homme jeune, avec un bouc et les yeux bleus, ingénieur de par sa profession, espagnol de par sa naissance. Il parle drôlement bien français. Forcément il l'a appris à la dure école de soirées à essayer de suivre sa belle-mère qui parle à toute vitesse et avec des expressions que même ses enfants renient. L'école ardue des conversations téléphoniques avec son beau-frère qui lui cause en verlan et en argot. A la respectable école de longs monologues de sa femme qui parle même sous l'eau.
Mais il a quand même un accent bien prononcé et nettement castillan.
Eh bien croyez moi si je vous dis que, même comme ça, mon mari chante Kamini avec son accent espagnol en imitant l'accent picard !!! MOR-TEL !!! Son passage préféré est celui sur les mobylettes dans la chanson "Marly-Gomont". Je me marre! Imitation à ne pas manquer...

Maintenant, imaginez vous...(de nouveau, oui, allez, un p'tit effort, quoi...)
Un homme assez grand, au visage sérieux, voire même sévère. Un homme fort respectable, à la position sociale bien établie et à l'attitude "no nonsense" (je vois pas bien comment traduire cette expression). Cet homme écoute souvent les Petits Chanteurs à la croix de bois, la BSO des Choristes et, fantaisie suprême, celle d'Amélie Poulain. De temps en temps il tolère, dans sa voiture, de la varietoche mais toujours pour une bonne cause, comme Sol en Si...
Bref, pas vraiment le genre à écouter Kamini...SAUF, sauf, sauf que...
C'est sans compter sur le fait que cet homme est picard (comme Kamini -presque-) et qu'il connaît même Marly-Gomont.
Et donc, cet homme (si vous êtes un peu malins vous aurez compris qu'on cause de mon paternel) est celui qui m'a fait découvrir Kamini !
Et alors là je parie que la plupart d'entre vous en est comme deux ronds de flan, carrément baba et assurément sur le cul ! Et moi, je me marre encore !
Je tiens à ajouter que, lorsque j'étais adolescente, j'ai eu l'occasion d'entrevoir le Mr. Hyde musical de mon père. C'était un jour où j'ai vraiment insisté pour qu'on écoute pas une musique dépréssive dans la voiture et j'ai fini par mettre un CD single de Dr. Alban. Vous vous souvenez ? Celui-là s'appellait "It's my life" et mon père s'est mis à siffler, chanter et tapoter en rythme sur son volant. Oui !!! Sérieusement. Ensuite j'ai perdu mon CD, j'étais verte...Je l'ai finalement retrouvé quelques mois plus tard dans la boîte à gants de la voiture paternelle...allez comprendre !
Je laisse une spéciale dédicace pour mon Papou...

20.11.07

Blog, Mode d'emploi

Avis à mes truffes préferées...

J'ai au moins deux personnes dans mon cercle de lecteurs qui n'ont pas tout compris et qui, plusieurs mois plus tard, se rendent compte que c'est ici que ça se passe et non plus sur l'ancien blog...Je ne veux nommer personne mais quiconque lit les commentaires de temps en temps n'aura aucun mal à identifier ceux qui sont un petit chouia à la ramasse...
Donc, je vais, vite fait, faire une petite récapitulation...
1) Si vous souhaitez voir les photos en plus grand (avec tous les pixels, quoi) il suffit de cliquer dessus. En général, elles s'afficheront en écran complet.
2) Quand, dans le texte, vous voyez que quelques mots sont soulignés (cf. plus haut "l'ancien blog") ça veut dire que c'est un lien. Ok ? Donc vous cliquez dessus et ça vous transporte comme par magie sur une autre page que je juge intéressante ou complémentaire.
3) Dans la colonne ciné, normalement, tous les titres sont des liens pour plus de détails sur les films. Je voulais faire la même chose avec les bouquins mais c'était plus compliqué de trouver des pages intéressantes.
4) Bien entendu, la colonne Mes Favoris c'est pareil, ce sont des liens...

Z'avez tous bien compris ? Bon, allez, 20/20...parce que je vous aime bien...

15.11.07

Anniversaire de mariage


2 ans !
Bon, forcément, y'en a qui vont dire que c'est de la gnognotte comparé à:
○ 10 ans
○ 20 ans
○ 30 ans
(cochez selon les cas...)
Mais nous, ça nous fait plaisir de marquer le coup, alors on vous dit crotte (histoire de pas être trop malpolis, quand même, ça se fait pas, avec les lecteurs...)

Nous avons donc décidé de partir passer le week-end -dimanche, lundi (jour J)- sur une île de l'archipel des San Juan Islands. Moi quand je pense île, c'est soleil-palmiers-plage (un trio toujours gagnant) mais il en faut pour tous les goûts et dans la plus pure tradition du Pacific Northwest, nous voilà partis sur un ilôt à la beauté sauvage, venteuse et pluvieuse. Si, c'est possible. En l'occurrence, nous sommes allés sur Orcas Island (3500 habitants).

Nous avions réservé une chambre dans une auberge de "luxe" (Inn on Orcas Island) et nous étions assez contents de passer le week-end tranquilles. A défaut d'être "au vert" on serait "au gris", mais on aurait une chouette chambre avec un lit de plumes, deux gros édredons, un bain à remous et une vue superbe sur une lagune servant de refuge à plein d'oiseaux (et une télé. Quand on n'a pas la TV à la maison, aller quelquepart et regarder la TV ça fait vraiment vacances...).


On a pris le Ferry vers 13h, on s'est balladés un peu sur l'île. Notamment nous sommes montés jusqu'en haut du Mount Constitution qui offre une vue imprenable sur toutes les San Juan, sur le détroit de Juan de Fuca et même sur Vancouver Island et le Canada...Bon, il faisait un peu gris, et une fois en haut nous nous sommes rendu compte qu'en fait, la vue, bah si, elle était "prenable". Et là, pour le coup, elle était prise par le brouillard donc on voyait que quick...En plus il y avait un vent à décorner un boeuf et ça caillait grave...On n'a pas fait de vieux os sur le Mount Constitution, c'est moi qui vous le dit...

Nous sommes allés à l'auberge, poser nos sacs et voir un peu notre domaine, puis sommes resortis aussitôt faire une ballade, pour profiter de ce qui restait de lumière...Vers 17h30 nous sommes rentrés, il faisait déjà assez sombre...
Moi je convoitais un bon bain chaud à remous pendant que Veri regarderait une émission qu'il adore (Man vs. wild)...Mais on avait pas compté sur la coupure de courant...
Histoire de pas vous abrutir de détails, je dirais que le week-end n'a pas été comme prévu...On a lu avec des lampes électriques, on a dîné dans le bar de ploucs du coin une enchilada de rat, on a fait une pauv' toilette de chats à l'eau froide le lendemain et nous avons attendu le Ferry de retour à la civilisation pendant 3h...Et pourtant on a passé un week-end très sympa, on a rigolé comme des bossus, Veri m'a offert une superbe bague (j'ai une autre histoire sous le coude à propos de ça), je lui ai écrit une petite lettre digne de Verlaine, le petit déj' de l'auberge était super bon...Je savais bien que j'avais raison de l'épouser, çui-li !!!

18.10.07

Halloween

Bye bye Hawaii, bonjour grisaille et sol jonché de feuilles rouges et jaunes...
On a officiellement remis le chauffage depuis environ une semaine, décision à laquelle nous nous sommes résignés lorsque nous nous sommes rendus compte qu'à la fin d'un film on avait des stalagtites au bout du nez...
Dans quelques jour c'est Halloween, les commerces sont pleins de squelettes, de masques de sorcières et autres mains velues et cadavériques...
Les champs sont pleins de citrouilles.
Nous sommes allés dimanche dernier, brouette en main, chercher des citrouilles pour les sculpter. L'année dernière je m'étais fait la main avec un "Jack o'lantern" petit et très basique. Cette année Maman et moi nous sommes lancées dans la découpe artistique de citrouille.
C'était sympa, et nous avons désormais 3 grosses citrouilles sculptées sur notre balcon.
Mams est repartie hier matin aux aurores et il arrête pas de pleuvoir depuis, comme si c'était pas assez glauque comme ça de se retrouver toute seule du jour au lendemain...

20.9.07

Hawaii II

Dans la série je suis trop contente de partir en vacances, donnez-moi Hawaii en Octobre !
L'année dernière nous avons découvert Maui, cette année c'est Big Island (la seule qui s'appelle Hawaii en vrai). C'est l'île de la royauté hawaiienne (ouais, je sais, ça ne fait pas très sérieux...), terre natale du grand roi Kamehameha I qui réussit à unifier toutes les îles de l'archipel (Maui, Lanai, Molokai, Oahu et Kauai) en un seul royaume.

Je disais donc, l'année dernière, à peine remise de ses 16h de voyage pour arriver à Seattle, nous avons embarqué Maman à Maui pour 10 jours de barbotage avec les tortues, de crapahutage dans la jungle et d'aventures dans des boyaux de lave...On dirait que ça ne lui a pas déplu puisque cette année on remet ça!
Nous avons loué un petit appart' à Kona (pour les amateurs de café) et de là nous allons silloner le territoire. C'est plus ou moins la même chose que l'année dernière mais il paraît que les îles sont assez différentes donc on va se régaler avec les nouveaux paysages...
On trouve à Big Island un des volcans les plus actifs au monde, le Kilauea, et deux des montagnes les plus hautes de Hawaii, le Mauna Loa et le Mauna Kea. Et nous allons voir tout ça depuis un hélico !!!

Seule ombre au tableau ? C'est pendant notre séjour hawaiien qu'Antoine prend la route et nous allons tous en avoir un peu gros sur la patate de le voir partir...Pour moi ça va être moins difficile parce que je suis habituée à être loin et à ce qu'il me manque mais pour Maman, c'est la première fois que son "petit ours" s'en va (ouais, Tit', quitter la maison pour vivre à trente bornes, ça ne compte pas vraiment...). Le 7 octobre on va lui faire grimper le volcan, histoire de lui faire penser à autre chose ! :)

18.9.07

Ras le bol de Siteule

Nous avons passé le week-end chez nos amis qui habitent à Boston.
Ni Veri ni moi n'avions été à Boston, et ça nous a beaucoup plu...200 ans, c'est ce qui fait toute la différence ! Bien sûr, ça reste une ville assez "jeune" mais il est très clair qu'il a beaucoup plus d'histoire qu'ici. Du coup, on se sent beaucoup plus proche de l'Europe...Ca faisait des mois, par exemple, que nous ne voyions pas des constructions en brique. Vive la Brique ! Qu'est ce que c'est joli, la brique !
On a bien apprécié de pouvoir s'imaginer pendant quelques instants traversant un petit village de Nouvelle Angleterre comme s'il se trouvait en France. Bref, on en a marre de Seattle, quoi...
Nous sommes dans la dernière phase (3/3) du processus pour obtenir la carte verte et dès que nous l'aurons, on fera nos valises et ciao! le Nord-Ouest Pacifique, comme on l'appelle ici...
On aime bien se dire que nous ne reviendrons pas, mais on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve et, comme chacun sait, la mémoire fait un fantastique travail de filtrage et nous finirons par oublier à quel point nous détestons le climat et l'éloignement...
Donc, si on résume, et sachant que rien n'est jamais certain jusqu'au moment où l'on a les billets d'avion, nous attendons la Green Card, dès que nous l'avons nous vendons la plupart de nos meubles et tout ce que nous ne voulons pas garder, nous mettons le reste en stock et nous partons en Asie du Sud-Est, pour 5 ou 6 mois. Avec un peu de chance, nous coïncidons avec Antoine et AnneMarie ! Notre vision s'arrête là, parce qu'ensuite ça dépend un peu de où se trouve le gros du boulot aéronautique...
Croisons les doigts pour que tout cela puisse arriver au plus vite parce que nous sommes complètement saturés de Seattle !

25.8.07

Clafoutis vs. Cobbler

Hier il a fait une superbe journée de fin d'été, chaud mais pas trop avec un ciel bleu un peu délavé et pas un seul nuage. Quelques arbres ont déjà des feuilles rousses, ce qui est très joli mais très mauvais signe...
J'ai passé l'après-midi avec mon amie Christine et sur le coup de 5h nous sommes allées ramasser des mûres. Là où elle habite il y a un bois, juste derrière et on y trouve des tonnes de mûriers. On a passé une heure à se griffer et à s'empaler les doigts sur les ronces mais la récolte a été bonne.
De retour chez elle nous avons préparé deux versions différentes de la (presque) même recette. Veri est venu nous rejoindre et nous avons dîné en regardant le film "Le parfum" et nous nous sommes régalés avec le dessert...
Bref, une journée d'été parfaite !
Ce matin, je me suis levée pour découvrir qu'il pleut comme vache qui pisse et il fait un misérable 17 degrés...BEURK !!!

24.8.07

Fini les vacances...

Nous voilà pratiquement à la fin Août, on n'a pas vu l'été passer...
Non seulement nous avons eu de la compagnie presque tout le temps, mais en plus le climat étant ce qu'il est, on n'a pas vraiment l'impression d'en avoir eu assez.
Mais je suis de retour, parée pour continuer mes narrations...
Pour certains, en revanche, les vraies vacances ne vont pas tarder à commencer. Mon frérot et son Irlandaise préférée se préparent un sac à dos chacun pour leur tour du monde. Début octobre ils commencent leur aventure, dont le point de départ est Heathrow, direction l'Amérique Centrale.
Je n'en dis pas plus pour aujourd'hui, ni sur eux ni sur nous, mais je vous laisse leur blog qui promet de nous mettre l'eau à la bouche. Hélas, reniant ses origines et s'assurant ainsi de ne pas massacrer l'orthographe, Antoine écrit en espagnol et Annemarie en anglais...

24.7.07

Joyeux Anniversaire, moi !

Bon, bah finalement, y'avait pas mal de gens qu'avaient raison...
Ça fait même pas mal !! ;)
Je vais sans doute être en vacances de blog pendant plusieurs jours, puisque j'ai toute ma petite smala qui a débarqué par surprise il y a 3 jours...OUAIS !!!!


21.7.07

Nouveau titre

Quand j'étais au Lycée, je changeais de coiffure environ toutes les 6 semaines. Ce genre de multiples personnalités de la chevelure me valait les commentaires consternés de mes camarades de classe qui en fait, j'en suis sûre, se demandaient vraiment pourquoi avec tous ces changements je n'arrivais quand même jamais à avoir une coupe ou une couleur qui m'aille bien.

En regardant les albums photo avec l'oeil critique d'une décénnie plus tard, je me rends compte qu'il y a eu UNE coupe de cheveux qui m'allait vraiment bien (en tout cas à mon goût) mais c'était pas vraiment à la mode à ce moment-là...Si j'avais accès à mes albums je mettrais volontiers une photo mais il va falloir se contenter de Selma Blair ou Winona Ryder pour pouvoir se faire une idée de la dite coupe de tifs...
Evidemment, aidée par l'impatience adolescente et la pression de se chercher soi-même, la coiffure en question a fait long feu. Environ 2 mois plus tard, ça ne ressemblait plus à rien puisqu'il fallait que ça repousse...BREF ! Vous devez vous demander où c'est que je veux en venir...Et j'y viens !

Je me lasse vite, en général. Bien entendu, pas des choses importantes dans la vie...Mes amis, mon mari, ma famille, tout ça c'est du solide. Mais justement, pour compenser, les choses sans grande importance j'ai toujours envie de les changer, je trouve que ça ré-énergise.
Les meubles chez moi, mes fringues, la couleur de mon vernis, le format de mon blog et SON TITRE (voilà, j'y suis...)
Donc, après plusieurs jours de me dire que j'en avais ras-le-bol de ce titre foireux, et après mûre réflexion, je suis arrivée à la conclusion que je vais emprunter le titre de mon blog en espagnol (dont l'existence ne tient plus qu'à une ligne de code HTML) et l'utiliser pour celui-ci...
Voilà !!

P.S: Maintenant que j'ai les cheveux longs, il semblerait que je change moins, mais c'est pas l'envie qui m'en manque...Histoire de ne pas aller me faire faire couper les cheveux tout court comme en Terminale, je demande juste quelques mèches et ça me calme pendant quelques mois...Ceci dit, un jour, je me la jouerais Nathalie Portman dans "V" et ça sera pas "V pour Vendetta" mais plutôt "V pour Veri-fait-la-tronche" !!

19.7.07

La liberté du monde...

C'est comme ça que Mams nomme le "peuple migrateur" car, après tout, qu'y a-t-il de plus libre au monde qu'une oie sauvage?
(Bon, si vous étiez Etasuniens vous me répondriez sûrement : un américain. Heureusement pour tout le monde, vous n'en êtes pas...)
Nils Holgerson, ça vous dit quelquechose? Bon, et alors, il a pas fait un "Merveilleux Voyage"? Donc, Mams a bien raison, ces oies représentent bel et bien toute la liberté du monde... :)
Il semblerait qu'en été, la liberté du monde habite à Seattle...


Et aujourd'hui j'ai mieux compris l'expression "marcher au pas de l'oie"

18.7.07

Suite et fin...

Je dois avouer que cette dernière semaine l'inspiration ne semble pas être tellement au RDV donc je me dis que, plutôt que de vous laisser languir, je ferais bien de vous raconter la fin de nos vacances...non ? Ras-le-bol, dites-vous ? Bah tant pis...c'est ça ou rien et puis c'est moi la chef du Blog...

Après avoir rendu le bateau (mercredi) nous avions encore jusqu'au dimanche en début d'après-midi pour profiter de Belize. JR et Lisa, eux, reprenaient l'avion le vendredi. Nous avons donc décidé que nous devions passer la journée de Jeudi à explorer autant que faire se peut...
On s'est inscrits à un "tour" pour aller visiter des ruines maya et ensuite faire une ballade dans la jungle et nager dans une grotte...

Jeudi 17
Nous sommes partis le matin de bonne heure et il faisait déjà une chaleur de gueux mais qu'importe, il y a la clim' dans le minibus. Pas d'amortisseurs, mais la clim'...A ce moment-là je ne le savais pas encore mais j'aurais volontiers échangé l'un pour l'autre...
Au bout de 2h30 sur des routes en terre battue rouge, nous sommes arrivés au ruines de Nim
Li Punit (cliquez pour la culture version courte ou longue).

Je dois avouer que j'ai été un peu déçue, mais il faut dire que la barre est assez haute depuis le voyage en famille que nous avons fait au Mexique il y a maintenant...euh...quelques années (à quoi bon compter, on va se faire du mal...). Ici, mis à part le fait que le site est relativement petit et simple, il n'a pas été très restauré donc ce sont surtout des amas de pierres dans la jungle. Il faut beaucoup beaucoup d'imagination ! Mais l'endroit est joli et on apprend quelques données botaniques fort intéressantes...J'ai même vu une plante de coriandre sauvage, un arbre qui pèle et un fruit bizarre. Mais le top du top, j'ai vu ET goûté des fèves de cacao et ÇA, c'est cool (rien à cirer des mayas, aboule le chocolat !).


Après les ruines et avant la nage-en-grotte nous avons déjeuné dans un bled, dans un minus restau tenu par un couple sur le toit de leur maison...Familial, quoi...On s'est régalés et on n'a même pas choper la tourista, comme quoi il suffit d'avoir la foi (ou le foie, arf arf arf...). Ces gens-là avaient un petit garçon trognon à qui Veri a montré comment se servir d'un appareil photo digital et je peux vous dire que ça lui a drôlement plus, au mouflet...

Il riait aux éclats et n'arrêtait pas d'appuyer sur le bouton, ce qui faisait s'enclencher le flash et il adorait ! Il a même fait tout un book de moi, hein, attention ! Et ok, on a dû effacer toutes ses photos, mais c'est comme ça que naissent les grandes passions et les grands talents...

Bon, revenons à nos moutons...Le menu avait beau être bon, il n'était pas pour autant léger, et on se voyait déjà coulant à pic dans le fond de la première grotte qui se présente...

Nous voilà garés et parés avec nos lampes de spéléo sur le front (ça donne une de ces allures, je ne vous dis que ça...) et nous commençons une petite expédition dans la jungle, longeant une rivière et au bout de 10 minutes, c'est là qu'on laisse nos fringues, on continue la marche en maillot de bain (et toujours avec nos lampes sur la tête, on a l'air de plus en plus fin...). Enfin nous arrivons au pied d'une immense falaise où s'ouvre une énorme bouche béante . C'est l'ouverture de la grotte dans laquelle nous allons nager...
On allume nos lampes, on se glisse dans l'eau et là notre souffle se coince dans nos poitrines parce qu'elle est sacrément froide par rapport à l'air. Je dois dire que je n'en mène pas large, et la perspective d'aller nager dans le noir le plus complet sans rien voir de se qui se passe autour (et surtout en dessous) de moi ne me rassure pas trop. Mais je me lance !

Finalement on alterne entre des moments où on barbote dans des petits bassins de pierre calcaire et des moments où on nage dans des sortes de longs couloirs profonds où y'à pas pied. L'eau sent le propre, le minéral et quand on s'habitue à nager dans ce curieux environnement, c'est assez sympa...
Tout au bout, quand on ne peut plus aller plus profond dans le ventre de la falaise, il y a une cascade sous laquelle on se baigne en riant comme des fous...manque de bol, l'appareil photo n'a plus de batterie depuis un bon moment...juste eu assez pour capturer un ou deux clichés...

Au retour j'ai une migraine carabinée, comme quoi je ne dois pas être viable pour être troglodyte, et encore moins aquatique. Inutile de préciser que le minibus tape-cul n'a pas vraiment arrangé les choses, dans mon cerveau la pulpe était loin de rester en bas (cf. Orangina) et mon médicament d'habitude assez rapide a pris ce qui m'a semblé une éternité avant de faire effet...Arrivés à Placencia, nous étions archi-crevés et la perspective d'une journée glandouille et plage le lendemain ne nous déplaisait pas du tout...En théorie, le samedi nous allions aller Veri et moi faire une excursion dans une réserve naturelle de jaguars, où nous n'en verrions probablement pas puisqu'ils sortent essentiellement la nuit et nous, la nuit, on dort...

Vendredi 18, Samedi 19 et Dimanche 20

Mais au final la glandouille s'est emparée de nous et nous nous sommes transformés en mollusques, à peine si nous avons décollé de notre transat' sous le parasol de la plage de l'hôtel...
On a carburé à la bière Belikin (locale) et aux restes d'aliments du Lucky Erin, à savoir carottes et crackers, pendant la journée et nous nous rattrapions le soir dans les petits restaus locaux. Ou sinon on trouvait parfois la force en fin d'après-midi d'aller, traînant nos tongues, jusqu'au centre de village pour siroter un jus de fruits...Trop dur, la laïfe...







6.7.07

Carnet de bord III

Vous l'avez réclamé
Je vous l'ai rédigé
Le voici, le voilà,
Le numéro trois...

Dimanche 13

Ce matin, quand je débarque sur le pont aux aurores, il n'y a pas de soleil, on n'entend pas les oiseaux et l'horizon est complètement bouchonné. Le ciel n'est pas gris, il est plomb. Plomb couleur et plomb poids. Y'à pas un poil de vent. Cette fois on ne va pas y couper, au gros orage tropical...
Effectivement, une heure plus tard, alors que nous sommes en plein p'tit déj', les gouttes commencent à tomber. D'abord ça ressemble à un crachin miteux, trois pauv' gouttes de rien, mais Veri et JR se précipitent quand même vers la proue, en "moule-zguègue" -je me rends compte, soudain, que je n'ai jamais eu à écrire ce mot et donc je n'en connais pas l'orthographe-, histoire de voir si ils peuvent profiter d'une douche gratuite. Lisa et moi on rigole franchement parce que c'est pas avec cette pissée de serin qu'ils vont y arriver.
Deux secondes plus tard ce sont des trombes d'eau tiède qui tombent du ciel, et nous voilà tous les 4, riant comme des bossus et dégoulinant d'eau douce, pouvant à peine ouvrir les yeux tellement il pleut fort !

Bizarrement, ça a été un de mes moments préférés du voyage. Je ne saurais pas bien décrire pourquoi mais c'était franchement drôle de se retrouver rincés comme ça par les éléments qui, pour une fois, nous rendait service. Je crois bien que c'est la première fois de ma vie que j'ai aimé la pluie.
Quand l'orage se calme, nous sommes déssalés (au sens propre -arf arf-, bien entendu), le bateau est rincé et nous pouvons boire notre café tranquilles et au frais.
Le répit ne dure pas longtemps et tout revient à la normale, chaleur et soleil au rendez-vous.
Veri et moi prenons le zodiac et partons explorer l'île qui se trouve à tribord, Lime Cay. Elle ressemble énormément à Hunting, que nous avons vue la veille au soir. Mêmes ordures, hélas, et quelques personnes qui viennent de débarquer de je ne sais où pour y camper.
Nous chaussons nos palmes et nos masques et partons explorer les fonds marins, mais le corail est mort et décoloré par le soleil. Rien à voir, nous reprenons le zodiac et partons à quelques mètres du bateau où il n'y a pas grand chose non plus...On barbote et on nageouille, en attendant que ce soit l'heure du déjeuner, puisque c'est les vacances et on a rien à faire...
Cool la vie...
L'après-midi, alors que nous nous préparons à aller voir l'île de babord, nous écoutons à la radio se dérouler un mini-drame avec le catamaran qui a jetté l'ancre non loin de nous. La baby sitter a téléphoner à la base pour demander qu'on la rappelle d'urgence. Evidemment, c'est la panique à bord parce que ces gens-là n'ont aucun moyen de joindre leurs enfants ou leur baby-sitter. La mère est toute seule à bord pendant que les 3 autres sont partis pêcher. Lisa et JR vont en zodiac prévenir les autres, qui rentrent ventre à terre à leur cat' pour essayer de gérer la crise.

Nous partons tous les 4 à Nicholas Cay, sur laquelle se trouve un "resort" touristique abandonné à mi-construction. Sur l'île ne vivent que les gardiens qui balayent inlassablement le sable et les feuilles mortes, entretenant des constructions qui n'en sont même pas vraiment...Ça m'écoeure un peu de penser que le paysage a été défiguré, et tout ça pour rien...
Nous avons la chance d'avoir un superbe coucher de soleil, sur fond de ciel presque laiteux, ça fait un effet assez curieux et très beau: impression soleil couchant.
A peine attachons-nous le zodiac à l'arrière de notre bateau que la radio grésille: "Lucky Erin, Lucky Erin, Lucky Erin, ici Sooner Sojourn". Lisa se précipite: "Sooner Sojourn, ici Lucky Erin". "Lucky Erin, c'est Happy Hour sur Sooner Sojourn, tout est arrangé, venez prendre l'apéro..."
Nous voilà donc à bord d'un énorme catamaran, qui ressemble plus à un appart' flottant qu'à un bateau, à picoler bières et rhum avec 1 couple français et 1 couple américano-français. Moi je joue les pipelettes, quel soulagement de causer un peu en Gaullois enfin, après toutes ces journées remplies d'anglais...

Lundi 14

Nous levons l'ancre tranquillement, direction Ranguana, une île dont nous avons entendu chanter les louanges depuis que nous navigons. On a même entendu dire que nous devrions laisser Ranguana pour la fin au risque de passer le séjour entier là-bas...Inutile de dire que nous sommes sceptiques, étant donné que nous nous sommes déjà sentis proches du paradis plus d'une fois, mais nous attendons quand même pas mal de cette dernière escale.
Les vents sont plus ou moins avec nous, mais à ce stade du voyage nous sommes malgré tout obligés de faire tourner le moteur parce que le frigo nous a lâchés et ne fonctionne pas sur la batterie...heureusement que nous sommes vers la fin du voyage parce que nos provisions sont entrain de faire la brasse coulée dans le fond du fridge. Le pain de mie est officiellement une éponge et le jambon commence à être un peu schizo parce qu'il a des nageoires...

Nous faisons une pause à Seal Cay, une p'tit bout d'île de rien du tout, qui se trouve en plein milieu du canal séparant les Sapodillas de la terre ferme. Il y a du corail tout autour de Seal, qui est presque plus petite qu'Alcatraz. Nous décidons d'explorer la vie sous-marine et de nous pointer voir si le couple qui vit sur l'île peut nous préparer à déjeuner...
La poiscaille et les dentelles de corail ne nous déçoivent pas, c'est un des plus jolis endroits que nous ayons vu jusqu'à maintenant, avec la paroi qui plonge presqu'à pic et se perd dans le grand bleu. Quand nous terminons notre exploration, nous débarquons sur Seal et faisons connaissance du couple qui y habite. Ils sont jeunes, peut-être même pas la trentaine, et ils ont un adorable petit Junior avec eux, ainsi que leurs deux chiens. Et c'est tout. Je me demande si je pourrais jamais vivre comme ça, si loin de tout et si simplement...Actuellement ils sont entrain d'essayer de faire prospérer leur "business hotelier". Finalement nous ne restons pas à déjeuner car nous n'avons pas le temps d'attendre pour que ce soit près si nous voulons arriver à temps à Ranguana. Dommage pour ce couple qui semblait bien content d'avoir enfin un peu de compagnie...
De retour sur Lucky Erin, nous nous préparons des sandwiches et de la bouffe de pique-nique que nous grignotons tout en voguant sous un ciel azur parfait. Il ne fait pas trop chaud grâce à la brise et nous arriverons à destination dans quelques heures...que demander de plus ?

JR nous donne la réponse quand, d'un ton pressant et à voix presque basse, il s'exclame: "Des dauphins !". Nous nous précipitons calmement (si si, c'est possible) vers la proue où nous nous asseyons pour les observer. Il doit y en avoir 7 ou 8 qui se mettent à jouer avec la proue du bateau, sillonant les eaux juste devant comme si ils nous guidaient et nous narguaient à la fois. Les mots me manquent pour exprimer à quel point c'est génial de voir ça...
Au bout d'une dizaine de minutes ils semblent ralentir un peu, comme pour nous dire au revoir et puis ils plongent vers les profondeurs et nous les perdons de vue. Nous avons encore un sourire béat collé aux lèvres et sommes à 300% sous le charme de tout ce qui se trame à bord d'un voilier...
Nous arrivons à Ranguana vers 16h et à peine avons nous jetté l'ancre que Lisa et moi partons en zodiac rendre visite à Patricia, qui habite sur l'île avec ses deux frères. Il paraît qu'elle cuisine sacrément bien, et nous avons très envie de ne pas dîner à bord ce soir...et nous devons récupérer une énorme glacière pleine de glaçons pour essayer de faire tenir nos aliments et surtout pour mettre nos bières au froid ! Comme elle nous dit de ne venir que vers 19h30 pour souper, nous nageons autour du bateau et glandouillons en attendant l'heure de se faire "péter la sous-ventrière"...Ce soir là on se couche en pensant que nous ne sommes pas du tout déçus. Ni par Ranguana, ni par la cuisine de Pat'...

Mardi 15

Comme toujours, je me réveille aux aurores et assiste au lever du jour. Ce matin je suis particulièrement dans le pâté, la nuit n'a pas été très bonne...
Il a fait horriblement chaud et lourd, il n'y avait pas un poil d'air qui circulait sous le pont malgrè nos dispositifs "attrape-vent". Ce matin ça va sans doute être relax...Les oiseaux chantent, les deux pelicans qui ont élu résidence sur Ranguana sont un peu bruyants mais rien ne vient déranger l'ambiance vacances proche de la nature. Si ce n'est que...est-ce que c'est du gros rap amerloque qui pue que j'entends brailler sur la plage de Ranguana ?? Mais oui, mes oreilles ne me trahissent pas. Les frères sont entrain de commencer leur journée de travail au son de je ne sais quel groupe de rap pur et dur américain...L'ambiance est foutue, comme qui dirait...Lisa émerge sur le pont et prononce son verdict: "Je hais la globalisation ! Et pourquoi est-ce que nous nous débrouillons toujours pour exporter de la merde ? Rap, MacDo et Coca-Cola, c'est tout ce que nous avons apporté au monde !"...
Bon bah...si c'est elle qui le dit, je ne vais pas la contredire !!!
Nous passons la matinée à glandouiller (ça devient une habitude, signe inéquivoque que nous nous sentons vraiment en vacances), à nager autour du bateau, à lire et à faire du snorkel. Ensuite c'est l'heure du déjeuner et nous nous attaquons aux restes qui peuvent être sauvés de la noyade. Je ne cuisine peut-être pas aussi bien que Patricia, mais je me défends...

Après déjeuner Veri et moi laissons Lisa et JR à bord et prenons le zodiac pour aller faire la sieste dans les hamacs que nous avons repéré sur la plage. Nous finissons par y rester presque 2 heures, à lire et à dormir sous le toit de palmes et à profiter un peu du farniente. Je finis même par avoir froid !!! Eh oui, c'est mon sang de navet qui me joue des tours, et endormie à l'ombre sous la petite brise, je me réveille parce que j'ai froid, incroyable mais vrai !
En fin d'après-midi, Veri va chercher JR et Lisa au bateau pour une scéance photo sur la plage paradisiaque. On a même eu droit à JR et Veri qui nous ont fait une démo de poses sexys. Impayable mais censuré pour ce blog...
Après une débauche de photographie nous sommes rentrés à bord parce que nous avions des invités pour le Happy Hour. Un couple très sympa d'une soixantaine d'années, qui avaient décidé de vivre à bord de leur voilier "Infini" et de voir le monde en guise de retraite. Nous avons éclusé nos provisions de légumes frais, Lisa nous a fait des quesadillas et nous avons mangé des crackers et du fromage, en buvant la fin du rhum et de la binouze. Nous avons eu, en cadeau, une des seules photos où nous sommes tous les 4 et nous avons passé notre dernière soirée à bord de Lucky Erin de manière très agréable.


Mercredi 16

Cap sur Placencia où nous sommes censés rendre le navire à midi. Bon, malgrè un départ de très bonne heure, avouons que nous savons déjà avec une certitude proche de la prémonition que nous ne serons jamais à midi au rendez-vous puisque nous comptons nous arrêter en chemin pour faire du snorkel dans la réserve marine de Laughing Bird. L'emploi du temps est serré en cette dernière demi-journée mais nous comptons profiter au maximum de l'accès facile que nous allons avoir à la réserve. Ça serait trop bête de laisser passer cette occas'...

En route un dauphin solitaire nous fait grâce de sa présence et joue avec Lucky Erin pendant plusieurs minutes. Nous sommes, fidèles au poste, assis à la proue du bateau, tasse de café en main, pour profiter du spectacle. Quelle chance pour notre dernier petit dèj' !!
Laughing Bird est, tel que promis, un environnement privilégié pour observer les poissons et le corail y est réellement magnifique. Nous passons 1h30 dans la réserve avant de remonter à bord, lever l'ancre, hisser toutes les voiles et mettre le moteur quasi à fond. Cette fois nous allons inexorablement vers Placencia, rendre le bateau et retourner à la vie sur la terre ferme...
En arrivant, avec une heure et demi de retard, nous déchargeons Lucky Erin, entassons nos sacs dans deux brouettes et partons vers l'hôtel sous une chaleur accablante qui menace de nous faire nous évanouir à chaque instant...Nous passons le reste de la journée à traîner sur la plage et à regarder les photos sur le portable de Lisa. Ensuite nous prenons une longue longue douche d'eau douce, mettons nos "beaux" habits et partons dîner...
Pendant tout ce temps là, le sol roule et tangue sous nos pieds et nous n'avons pas du tout le pied terrien...








5.7.07

Chirurgie esthétique...

Moi même ayant la trouille de passer sous le scalpel (notez que je ne pense pas en avoir besoin, malgrè l'approche imminente du grand âge -trop facile à placer aujourd'hui...-) j'ai opéré mon Blog afin de l'embellir: je le dis haut et fort au cas où vous auriez un sens de l'observation inversement proportionnel à votre intelligence qui, je le sais bien, est sans bornes...

Pour ceux qui étaient là aux commencements -bin non, hein, bien sûr qu' j' parle pas du Big Bang- je me souviens bien que nous avions tous finis un peu écoeurés par tant de rose...Donc, je vous rassure, c'est juste histoire de quelques temps que nous baignerons dans la guimauve de cette palette de couleurs "barbe à papa"...Ensuite je m'occuperais de trouver des coloris chics et apaisants -et qui ne donnent pas des hauts le coeur-.
Ah oui, et puis demain je m'attaque aux couleurs de la bande-son, encore que je ne suis pas sûre que vous vous en serviez des masses, mais bon, moi j'aime bien avoir de la zique...

J'avais besoin d'un blog plus "large", en fait...tout simplement.

4.7.07

Welcome Loïc !

Alors là, je n'en croyais pas mes yeux quasi-trentenaires (fallait bien que je le place, non ?) quand je suis tombée sur le commentaire que m'a laissé Loïc -comme le titre de ce post l'indique-.
Non seulement j'ai mes lecteurs habituels, famille et amis loyaux "en dépit et contre tout", mais il semblerait que j'ai un (1, "Ouane", Uno) lecteur du hasard...
J'espère qu'il reviendra pour lire ce post-ci qui lui souhaite la bienvenue...
Je suis épatée (de campagne) -si Fofie me lit encore qu'elle sache que cette dernière phrase est spécialement dédiée à elle-.
@ +




3.7.07

Bientôt la trentaine

Ouais ! Vous avez tout compris !
Ce mois-ci, la mono-thématique de ce blog risque d'être mon approche de la trentaine...
Mais non, je blague, puisque je dois encore vous saoûler avec la fin de mes vacances à Belize...
Hier Mams m'a demandé si je vivais mal le fait de tourner le tournant, passer le cap, descendre la pente etc...des trente ans.
Bien entendu, vu que je semble faire une fixette, c'est une question tout à fait légitime.
Heureusement, la réponse est NON ! Mais c'est beaucoup plus marrant si je dramatise...et ça me donne un sujet de conversation...

Comme disent les amerloques (ils adorent ce genre de phrase que l'on retrouve un peu partout...) "Thirty is the new twenty" (c.à.d. Trente est le nouveau vingt). Donc, je suis plus à la mode en ayant 30 ans qu'en ayant 20 ans...ça tombe bien...parce que c'est pas vraiment comme si j'avais le choix...hein ?


2.7.07

30 moins 23

Hélas, le résultat n'est pas 7.
Oui, je sais, j'ai toujours été pire que nulle en maths donc, a priori, vous n'avez aucune raison de me croire sur parole...
Sauf que cette fois, je sais de quoi je parle et je fais pas juste semblant d'avoir compris le raisonnement mathématique...
30 moins 23 = 30, dans 23 jours.
QUOI ?!
MOI ?!
MOU-AH ?????!!!!!
Trente ? Trois-zéro ? La tête à Toto ?
Ouais, c'est un peu la tête que je fais en ce moment, quand j'y pense, j'ai la tronche à Toto, et il n'a jamais été connu pour son air vif et éveillé...
L'était confus, Toto, tout comme moi à l'idée de passer le cap...


24.6.07

Carnet de bord II

Bon, je vous ai donné la chance de me dire (anonymement) d'arrêter de vous torture avec mon récit de vacances mais vous vous êtes, en grand majorité, abstenus de faire entendre votre voix donc je continue...Où est-ce que j'en étais ?
Au fait, au cas où vous ne le sauriez pas, et si ça vous intéresse de voir les photos au format réel, (histoire de bien vous mettre l'eau à la bouche -gnark gnark gnark-) il suffit de cliquer dessus et elles s'ouvrent en grand...

Mercredi 9 et Jeudi 10

Après m'être fendue d'un délicieux p'tit-déj' qui a ravi les estomacs amerloques (oeufs brouillés avec bacon et pain grillé), nous avons profité un peu de la parfaite température pour nous rafraîchir avant de lever l'ancre, direction Tobacco Range.
Après quelques heures de navigation sans grand intérêt (très peu de vent...) nous apercevons dans le lointain ce qui ne peut être qu'une touffe de palmiers. Tâche verte semblant flotter au dessus de l' étendue turquoise, ça ne nous sert pourtant qu'à nous donner du coeur à l'ouvrage et non pas à nous guider, puisque nous devons être très prudent lors de l'approche...Avec le peu de profondeur, ça va se jouer serré à moins d'1 mètre prés...Il faut avouer que ce sont des moments un peu angoissants, nous sommes inquiets autant à l'idée d'amocher les corails que la coque...Veri et JR se situent à la proue et scrutent la mer, se fiant aux différentes couleurs pour guider Lisa qui est sur le qui-vive au gouvernail...Pendant ce temps, moi, je suis le reporter officiel et je mitraille...
Jusqu'à ce que JR suggère que je vienne m'occuper d'attraper la bouée qui va nous servir à ancrer, ce que j'ai fait brillament grâce à mes gogos-gadgetos-bras...
Nous voici amarrés à quelques encablures d'une des plus jolies petites îles que j'aie jamais vues...Tobacco Cay, grande comme peut-être deux terrains de foot, criblée de palmiers et posée à l'orée de la barrière de corail. Le paradis, quoi...

Nous descendons à terre, avec dans l'idée de se faire une petite bouffe sympa sur la terre ferme mais le village semble désert et il n'y a pas vraiment de restaurant...juste un gourbi qui ne propose pour menu que du poulet frit et des frites (le cholesterol monte en flèche rien que de le dire...), mais ça nous semble bien quand-même.
C'est là que nous faisons connaissance de Denis et Natacha, un couple de néerlandais accompagnés de deux adorables jumelles toute blondes et dorées comme du pain d'épice. Ils voyagent tous les 4 à bord du "Frodo". Ça fait 4 ans qu'ils sillonent les mers. Les gamines ont 2 ans, et elles ont un excellent pied marin...
Nous passons l'après-midi à nous baigner et à faire du snorkel autour du bateau, histoire de nous rafraîchir parce que la brise est rare et il fait une chaleur à crever...

En fin d'aprèm' la p'tite famille du Frodo se pointe en zodiac: ils reviennent de chasser de l'autre côté du récif et ils ont beaucoup de poisson. Si on en veut, ils nous en donnent. Ils refusent de nous le vendre donc nous acceptons à condition qu'ils déjeunent avec nous le lendemain.
Veri et moi prenons le zodiac pour aller parler au Dive Master de l'île, afin de voir si nous pouvons plonger avec lui le lendemain. Aussitôt dit, aussitôt fait, j'ai rdv avec lui le matin pour un cours de "rafraîchissement de mémoire" et ensuite nous irons plonger après déjeuner.
Tout s'est bien passé même si j'ai encore pas mal de problèmes
avec mes oreilles...je n'arrive pas bien à compenser, je ne sais pas pourquoi, mais nous avons malgré tout plongé à 15-16 m et avons vu des raies et d'assez jolis corails et quelques poissons...sympa, dans l'ensemble...
On passe la soirée à picoler des rhums-ananas-noix de coco et à grignoter de la bouffe d'apéro, en se marrant comme des bossus, l'ambiance est très cool, très relax et on est à 10.000km de notre quotidien...que demander de plus ? Les hollandais passent sur le coup de 20h30, il fait nuit noire et ils embarquent Veri pour aller faire du snorkel nocturne (les fous...). Ils voient quelques bestioles intéressantes mais rien à mon goût qui justifie d'aller barboter dans le noir...courageuse, mais pas téméraire...

Vendredi 11

Nous levons l'ancre à contre-coeur, il est temps de nous diriger vers Placencia, notre port d'attache si vous avez bien suivi...
Le frigo à bord ne fonctionne pas très bien, nous allons voir si ils peuvent le réparer vite fait demain matin et nous allons en profiter pour:
1) Prendre une bonne longue douche d'eau douce au port
2) Racheter du rhum et de la bière
3) Remplir à ras-bord nos réservoirs d'eau douce
(pas forcément dans cet ordre de priorité...)

Ce matin-là il n'y a absolument pas de vent. Genre -3 noeuds. La mer ressemble à un lac, tellement elle est calme, il n'y a pas un souffle d'air, ça en foutrait même un peu les jetons tellement tout est tranquille...On en profite pour bouquiner, écouter de la musique et surtout écrire des cartes postales.
A un moment donné, n'y tenant plus, nous laissons JR aux commandes, nous coupons le moteur et nous nous laisson traîner derrière le bateau, accrochés au cordage du zodiac...c'est marrant
et ça fait baisser un peu la température corporelle...




Nous arrivons à destination avec suffisament de temps pour aller au cyber-café, au supermarché et pour profiter de la soirée au port: binouze, bonne douche et lavage de cheveux (quel bonheur!!!) et un succulent dîner cuisiné pas par moi...la belle vie, quoi... Sur le chemin de retour, nous nous émerveillons encore devant l'étrange forme de ces plantes, qui ressemblent à des bananiers (et qui en sont peut-être, d'ailleurs...) et nous voulons les immortaliser...


Samedi 12

Nous nous y prenons tellement calmement que nous ne quittons Placencia que relativement tard...Je suis sur le pont depuis 6h30 du matin et nous ne partons que vers 10h30...Un peu frustrant, mais apparement il était urgent de lire tous les e-mails des 4 ou 5 derniers jours avant de reprendre la route...JR achète du pain à un marchand ambulant et c'est le début d'une grande histoire d'amour...Ce n'est pas vraiment du pain, ça ressemble plutôt à de la brioche, c'est moelleux, sucré et ça a un discret goût de canelle...MIAAAAAAM !!
Nous partons en direction des Sapodillas, un chapelet d'îlots au sud de Belize où se trouve le poste de frontière maritime pour les voyageurs venant d'Honduras ou du Guatemala, principalement.


Nous jettons l'ancre à Hunting Cay, juste entre Nicholas Cay et Lime Cay, qui
seront accessibles en un coup de zodiac. Il reste encore quelques heures de soleil pour aller explorer à terre quand nous arrivons, alors nous voilà partis...L'île est un patrimoine de l'humanité et est assez bien préservée, si ce ne sont les amas de poubelle que le courant charrie en provenance des pays voisins...dommage ! C'est en tout cas une exploration sympa et très jolie, nous marchons tout autour de l'île et profitons d'un magnifique coucher de soleil. Après c'est l'heure de la baignade avant l'apéro, il n'y a que notre bateau ancré et c'est le bonheur...On se sent vraiment chanceux d'être là, et ça se voit rien qu'à ma trogne...


23.6.07

Les chiens ne font pas de chats...

Mon papounet ayant menacé de désavouer sa paternité, suite à la série de photos d'Antoine et moi, je me vois dans l'obligation d'exposer au grand jour la preuve irréfutable qu'il est bel et bien notre géniteur...Non mais !














16.6.07

A vomir...

Hier après-midi je suis allée au cinoche.
Normalement ça ne me dérange pas trop d'y aller toute seule. Mais hier, pour la première fois, j'étais dégoûtée de n'avoir personne pour partager ma nausée/indignation/hilarité lorsque j'ai vu le spot publicitaire de l'armée américaine...
Je colle le spot ci-dessous et je vous laisse juger, mes commentaires seront un peu plus bas...




Ne parlons que de la musique...c'est très scène finale de Rambo, non ?
Et les images ? Hein ?
Pour ceux d'entre vous qui ne comprennent pas l'anglais suffisement pour apprécier complètement la magnitude du complexe de supériorité de l'annonceur, commençons par la phrase du début qui dit quelquechose dans le genre de: Selon le dictionnaire Webster, "Fort" se dit de...(suit la définition officielle du mot FORT). Ensuite ça continue ainsi: Avec tout notre respect pour Webster, il faut dire qu'il y a "fort" et "armée fort"...
Grosso modo ils se croient capables de rectifier la définition donnée par le plus pretigieux dictionnaire de la langue anglaise parce qu'elle n'est pas assez puissante pour l'armée américaine...A ce point je commence déjà à sentir la bile monter...
Mais quand on conclut par "Il n'y a rien sur cette verte terre qui soit plus fort que l'armée américaine...Parce qu'il n'y a rien sur cette verte terre qui soit plus fort qu'un soldat de l'armée américaine..." là je suis à 4 pattes par terre en train de me noyer dans leur caramel mou aux relents d'héroïsme hollywoodien à 2 dollars...

15.6.07

Votons !

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13.6.07

Interruption Belize

















Antoine et moi...y'a pas de doute, on est bien de la même famille...